« L’écriture est la peinture de la voix » disait Voltaire. Si l’écriture est l’art de fixer sa pensée, bon nombre d’amateurs en herbe vous le diront : la page blanche est une angoisse passagère… des fois ! Il est aisé de tordre le cou à ce cliché célèbre et inexact ! Quoi dire ? Comment écrire ? Quelles explications donner ? Chaque idée est un germe qui ne demande qu’à croître avec des soins particuliers ! Ca y est vous avez décidé de participer à la seconde édition du concours de la correspondance. La consigne est pourtant claire mais vous avez du mal à vous mettre dans la peau d’un esclave d’il y a quelques siècles… D’abord, posez-vous des questions et vous obtiendrez des réponses ! C’est aussi simple comme « bonjour ! ». Le principe donné facilite la rédaction de la lettre. L’utilisation du « je » (la première personne du singulier) vous permet de vivre en direct la vie de Mario. Tout ce qu’il a vécu c’est à travers « vos yeux ». Vous vous identifiez à Mario. Pour cela, planifiez le nombre de questions au nombre de paragraphe que vous souhaitez écrire. Des questions précises auxquelles vous répondrez par quatre à cinq phrases. Puisque vous être Mario (le narrateur) vous conservez une certaine distance par rapport aux faits qui se déroulent. Des réflexions, des jugements viennent au fil des questions et aussi de votre imagination. L’inspiration vient parfois des situations propres de notre existence : Mario est un être en exil, jeune, travailleur (il a su tailler dans du bois une petite vierge) indépendant et rebelle? (certainement puisqu’il s’est fait la belle). L’écriture est une forme particulière d’artisanat. Ne jugez pas vous-même votre travail. Demandez à une personne de votre entourage de vous relire. Donnez-vous du temps avant de poster votre lettre à nos membres du jury. Cette année, Albert Jauze, Historien reste le président du comité. Delphine Bidois bibliothécaire poursuit l’aventure. Deux nouveaux membres les accompagneront : Patrick Booz artiste-peintre et Stéphanie Olivieri passionnée d’écriture et de lecture. PS : et si l’angoisse de la page blanche se poursuit : replongez vous dans la lecture d’un livre sur l’esclavage. Celui de F. Regent, G. Gonfier, B. Maillard vaut le détour : Libres et sans fers – Paroles d’esclaves au temps de Bourbon.