Pour Leconte de Lisle à une l'époque qui était la sienne :
L'air, le pain, la liberté sont les fruits de nos travaux. Notre vie, notre repos nous appartiennent. Le droit vaut mieux que la charité... La richesse universelle aux mains du plus petit nombre est la négation du droit de vivre pour tous. Le salariat est la négation de la liberté.
Telle est la transcription de ses différents discours, pensées et écrits en 1848... (Cette date vous dit quelque chose n'est-ce pas ?)
Vertu, douleur, pensée, espérance, remords, Amours qui traversaient l'univers d'un coup d'aile, Qu'êtes-vous devenus ? L'âme qu'a-t-on faite d'elle ? Qu'a-t-on fait de l'esprit silencieux des morts ?
(Extrait de "Dernière vision : poèmes barbares"). Comment les pensées, les écrits de Leconte de Lisle sont arrivés jusqu'à nous ? Comment ont-ils pu résister aux multiples frontières du temps ? Parce que le but de l'existence de LDL était d'écrire, de contempler la nature, de dialoguer avec d'autres écrivains et poètes de son temps. Il avait donné un sens à sa vie. Bien au-delà des conséquences matérielles. De part son acte d'écrire, il nous a laissé un message. Un héritage scripturale devenu intemporel, universel... A nous de l'approuver ou pas. A votre tour, avez-vous un message à transmettre à LDL ? Principe du concours : Dans la grisaille parisienne, le poète réunionnais Charles Leconte de Lisle devenu Académicien, se promène dans les jardins du Luxembourg. Il entend un badaud s'exclamer : "oh La Réunion, lé pu comme avant !". Fort surpris par ce ouï-dire, il s'interroge et vous écrit. "Comment ça : La Réunion, lé pu comme avant ? Et les lieux de mon enfance, de ma jeunesse ? Et les créoles comment sont-ils aujourd'hui ?" Vous commencerez votre lettre ainsi : Monsieur Leconte de Lisle, J'ai sillonné l'île, si chère à votre cœur... Rendez-vous sur notre site pour le règlement et à vos plumes !