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Photo du rédacteurG. Aho

SEMAINE NEUF


Depuis 1949, la date du 2 décembre vient nous rappeler chaque année que l’objectif de l’ONU est d’éradiquer toutes les formes contemporaines d’esclavage… l’esclavage n’est pas seulement un vestige du passé (citant l’ONU) il a évolué et s’est manifesté de différentes manières à travers l’histoire certaines formes traditionnelles de l’esclavage demeurent…L’esclavage moderne enferme plus de quarante millions de personnes à travers le monde…Il se présente par le travail ou le mariage forcé, la traite des humains, la violence, l’oppression de l’argent, les contraintes, les abus…

A La Réunion, quelles sont ces formes traditionnelles de l’esclavage qui persistent ? Quelles sont les catégories, les personnes les plus fragiles considérées comme esclaves dans notre île ? Viennent-elles d’ailleurs ou vivent-elles dans des conditions plus qu’insuffisantes au sein même de nos villes ? Ou alors peut-on considérer l’état d’esclavage à une personne dépendante de l’argent, du jeu, de l’alcool, de la vitesse, du sexe ? Si notre société a évolué (mais pas amélioré) l’esclavage a pris d’autres traits. Les esclaves d’antan pourraient-ils dire « nous étions mieux lotis avant » ? Alors, à vos plumes, libérez vos chaînes, mettez-vous à la place de Mario, l’esclave dont la dépouille fut retrouvée sous les bougainvilliers de la Vierge noire.

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