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G. Aho

Leconte De Lisle : Semaine neuf


Oh le stress de la page blanche. Angoisse, tourment, chaque mot ne définirait pas assez le « syndrome de la page blanche »… Chose étonnante pour tout professionnel de l’écriture ! Ah oui, ben pourquoi ? C’est facile d’écrire. Il suffit de prendre un stylo et une feuille de papier…Ou mieux : s’installer devant son clavier et écrire…Voilà… Le syndrome de la page blanche est bien plus complexe. La page blanche est tout simplement un phénomène normal. Imaginez-vous le matin avant de vous habiller vous ouvrez votre placard et vous suivez « votre instinct », tiens je vais m’habiller comme ça aujourd’hui ! La page blanche est votre silhouette. Laissez vos pensées se refléter… Non ? Vous n’y arrivez pas ? Un autre exemple : Ecrivez alors les questions qui vous viennent dans la tête : qu’est ce que je vais écrire ? Répondez. Comment je vais lui dire que La Réunion n’est plus comme avant ? (là nous sommes dans le sujet de notre concours de la correspondance) donc à la question : comment je vais lui dire que la Réunion n’est plus comme avant ? Ecrivez votre réponse… Tout ce qui arrive. La Réunion est verdoyante. La Réunion est sale. La Réunion est… bref tout, tout, ce qui vous passe par la tête (questions et réponses). Comment lui écrire que les gens sont comme ça ou comme ça ? Vous jetez les mots sur votre page blanche. C’est ce qu’on appelle le premier jet… Ensuite parce qu’écrire se fait en deux temps… Vous retirez toutes les questions. Vous voilà donc avec vos réponses. C’est la matière première avec laquelle vous allez travailler… Comme si vous avez rassemblé des ingrédients afin de réaliser une recette… La semaine prochaine je vous expliquerais le déroulement de la recette

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