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Photo du rédacteurG. Aho

Concours de la correspondance : semaine 4


Écrire une lettre, écrire une nouvelle, écrire une note de synthèse, écrire un roman est-ce une démarche similaire… Bien sûr que non. Mais l’envie de s’installer dans un lieu tranquille, face à une page blanche, écrire au stylo ou à l’ordinateur reste le point commun de ce désir d’écrire. La semaine dernière, présentation vous a été faite de trois ouvrages autour de la période de vie des engagés mêlés aux esclaves de La Réunion. Cette semaine, la consigne est encore à la lecture… Deux ouvrages (allez trois !) sont à consulter attentivement si vous souhaitez réussir au mieux la rédaction d’une lettre à Françoise Chandernagor (une chose est certaine elle la lira !) ainsi que les quatre membres de notre jury présidé par Albert Jauze.


Le premier ouvrage est une collection des éditons l’Orma. L’idée est originale : l’art épistolaire dans un livre qui se plie (de 64 ou 128 pages) et qui s’envoie. Depuis peu cette maison d’édition a concentré les correspondances de grands écrivains comme Jane Austen, Virginia Woolf, Voltaire ou Stendhal.. La jaquette se transforme en enveloppe et le tour est joué. Il suffit de l’affranchir. Le contenu est enrichissant pour toutes celles et ceux qui désirent participer à notre concours. Pourquoi ? Rien de mieux de lire les échanges d’un autre temps des écrivains de renom pour s’en inspirer…


Le second ouvrage est paru chez Gallimard « demain, je t’écrirai encore ». Jean Cocteau avait beaucoup d’humour, Proust était un

angoissé, Georges Sand était déterminée ! Verlaine, Balzac ou Rimbaud écrivaient déjà dans leurs tendres années. L’auteur Marie-Ange Spire a pris le temps de prospecter, de rassembler les écrits de ces femmes et hommes… Une véritable pépite sur l’enfance et l’adolescence des écrivains. L’auteur nous rappelle à la fin du livre « leurs processus de création à travers l’écriture »…


Et le troisième ouvrage est à consulter en un clic. Il est possible d’avoir accès à la correspondance de Bernardin de Saint Pierre. L’auteur de Paul et Virginie a laissé à sa postérité une tonne de lettres conservées à la BNF, il suffit pour cela se rendre à l’adresse suivante https://gallica.bnf.fr. Vous lirez ses multiples échanges sur sa vie de marin et d’écrivains. L’auteur a effectué divers voyages avant de s’attabler pour écrire : « Voyage à l’île de France, à l’île Bourbon et au Cap Bonne Espérance » ou encore « Paul et Virginie ». Sa correspondance vous replongera dans la période ou le grand-père de Françoise Chandernagor quittait La Réunion…

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