En ce moment il est fait état des agriculteurs dans l’actualité. Sans eux, sans leurs sueurs à bêcher, planter, arroser bref à cultiver les terres à élever des animaux : nous n’aurions rien dans notre assiette.
Coup de projecteur est donné ce week-end à Juliette Masson qui après la canne à sucre et le maraîchage s’est tournée vers la vanille… « si on est Panonais on se doit d’avoir un plant de vanille dans sa cour » nous révèle-t-elle.
Elle a 36 ans, elle est productrice de vanille à Belle Vue dans les Hauts de Bras Panon « lorsque vous vivez avec vos parents sur les terres agricoles dès l’âge de 8 ans, vous ouvrez les yeux sur la pénibilité du travail dans les champs. J’accompagnais mon père qui parallèlement à la coupe de cannes m’apprenait pendant les vacances scolaires à féconder la vanille sur les plants qu’il cultivait » affirme Juliette Masson.
Après des études scientifiques qu’elle abandonne pour reprendre celles de l’agriculture, elle décide de se consacrer exclusivement à la vanille « depuis peu j’ai installé avec mon mari et mes deux enfants de 13 et 8 ans près de 350 poteaux qui vont contribuer à l’édification d’une serre photovoltaïque. Je vais me consacrer exclusivement à la vanille. Le travail a été intense surtout pendant le week-end. Mais d’autres paramètres sont à prendre en compte : le vol effectué par des personnes peu scrupuleuses. Elles arrachent des lianes en bordure de route. Il m’est nécessaire de sécuriser l’espace ».
Les années passent, Juliette Masson vit passionnément la culture de la vanille puisqu’elle s’est impliquée pleinement au sein du groupement Provanille: « notre vanille se démarque avec son IGP -Indication Géographique Protégée), grâce à ce label, les professionnels du goût savent faire la différence ». Une saveur liée à la patience du travail puisqu’il faut attendre trois ans avant qu’une fleur ne s’éclot et quatre pour voir les premières gousses !
Comments