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Photo du rédacteurG. Aho

SIXIEME EDITION DU CONCOURS DE LA CORRESPONDANCE : SEMAINE QUATORZE




Toutes les bonnes choses ont une fin ! La sixième édition du concours de la correspondance consacrée à la vanille s’achève aujourd’hui. Vous avez jusqu’à ce dimanche 10 mars 2024 à minuit pour poster votre lettre à Irène Frain. Nous avons réceptionné et enregistré plusieurs de vos missives. Les membres du jury vont se réunir autour de Bernadette Thomas écrivain, présidente de la sixième édition. A eux de définir les meilleures lettres, les plus beaux messages, les plus belles histoires autour de Edmond Albius.

Nous vous donnons rendez-vous le dimanche 24 mars sur Zinfos pour la publication des noms des deux gagnants. Ils remporteront un bon d’achat de 100 euros chacun à dépenser dans une librairie qui leur sera indiquée. Deux cadeaux offerts par notre partenaire Provanille qui nous a accompagné lors de cette édition et que nous en remercions.

En attendant, nous dédions ces quelques vers du poète René Pons à tous les amateurs d’écriture qui nous ont suivi depuis quelques semaines. Rendez-vous le dimanche 24 mars 2024 !Écrire est toujours une défaite.Bataille perdue face à l’indicible.Face au temps, face à la mort,Face à l’utopie de soi-même que l’on avait bâtieEcrire c’est nager en vain contre le courant d’un fleuve qui est plus puissant que nous.C’est attendre et perdre à jamais sa quiétude dans cette attente.C’est ensevelir sa parole dans un livre qui jauni et se défait.C’est devenir une momie qui se dessèche sous ses bandelettes.C’est appeler sur soi l’attention d’un prochain que l’on exècre.C’est ouvrir une solitude que l’on aurait dû toujours garder close.C’est moudre sa proche chair et soumettre au vent la poussière de sa vanité.C’est se perdre dans la blancheur d’une banquise sans limites.C’est rouler devant soi un rocher de nuages jusqu’au sommet de l’incertitude.C’est perdre la raison en voulant raisonner.C’est remplir de rumeurs une jarre sans fond.C’est errer dans un labyrinthe où l’on croise son ombre dans des miroirs.C’est n’être plus que ce murmure dilué dans l’indifférence.C’est porter un masque rieur dont l’envers est couleur de deuil.C’est sans cesse vouloir se perdre pour devenir un autre que l’on cesserait de haïr.C’est d’être une pythie misérable à l’affût d’un oracle rétif.C’est être là devant une page dont on ne peut pas s’arracher.

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